Le Départ des deux enchanteurs (suite2)

Walter, écoutant les ordres d'orazon et n'étant pas habitué au termes marins, ne comprit fichtrement rien au charabiat de son compagnon, par contre, il put rapidement identifié le petit rituel d'Orazon, un rituel simple qui ne demandait pas beaucoup d'expérience, mais tout de même un certain talent. Orazon était certe un bon enchanteur, mais Walter n'avait pas à avoir peur de lui, pour l'instant il était bien plus puissant que lui de ce côté, mais son compagnon avait lui aussi ses atouts.

Walter, attendit qu'Orazon ait terminé son incantation et il lui demanda ceci:

"Heuu... Mein dear, che né souis pas tout à fait accoutumé avec lé termes marins, alors, s'il-té-plaît, pourrais-tu m'expliquer clérement. Sinon, je peux toujours m'arranger."

En disant cela, walter posa la main sur son sac d'épaule, celui dans lequel il avait mit plusieurs objets et herbes mystiques. Il dit ensuite:

"Jé pourrais même approter une certaine amélioration à ton navire."

Walter comptait simplement animer les cordes de son navire pour qu'elles obéissent aux ordres de leur capitaine, par contre, il avait besoin de temps et de quelques autres petites choses ...

Walter écouta attentivement les nouvelles explications d'Orazon et à nouveau ne comprit pas tout à fait, mais s'exécuta de son mieux. Par contre, une chose le surprit; Le grand Orazon avait perdu sa concentration lors de son incantation, c'est une chose à laquelle Walter n'est jamais concentré, mais il n'y porta pas plus d'attention.

Walter commença à se diriger vers les cordages des voiles et se mit à l'oeuvre, il fit le nécessaire pour ouvrir les voiles. Après un léger moment, il réussit à bien s'y prendre et fut même très surpris de la dextérité soudaine et sa compétence soudaine à ouvrir des voiles. C'est comme si le grand Orellon lui même s'était incarné en Walter, à un tel point qu'en moins de quatre minutes, il avait ouvert les voiles du navire. Walter, ne voyant pas le navire se mouvoir asser rapidement pour lui, prit une poignée d'une poudre blanchâtre dans son sac, dit quelques paroles dans ses mains et la souffla vers les voiles. Cet alors qu'une forte bourasque de vent se mit à souffler dans les voiles, ce qui mit le navire en mouvement. Par contre, un point avait échapper au grand navigateur improvisé: les amarres, ils étaient toujours attachés au quai, mais le navire commençait déjà filé.

Les cordes se tendirent rapidement et dans un fraquas des plus bruyant, le navire se mit à quitter le port emportant un morceau de quai ainsi que l,attention de touts les marins du port.

Walter se contenta de dire ceci: "Oups ... Ché croit qué ché oublié oun petît détail ... "

Walter, réalisant la gaffe qu'il avait fait trouva cela amusant; après tout, la vie sert à s'amusé. D’ailleurs, il n'était pas le seul à sembler vouloir s'amuser; plusieurs marins, la plus part de la milice locale, se dirigeaient vers leurs navires et commençaient à lancer les amarres pour venir donner une correction ainsi qu'une somme d'or aux deux hommes en réparation de leurs actes. Walter, ne sachant pas du tout comment manœuvrer un navire et ne désirant pas agraver la situation, se retourna vers Orazon, un élan de jeunesse au visage, créé par un regain d'intérêt envers la situation, et lui demanda ceci:

"Alors, meinténant qué nous sommes en mouvement, qué compte tu faire pour les semer ? Tu n'as méme pas dé canon sur ton navire."

Walter savait pertinemment que les deux hommes ne pouvaient pas s'offrir le luxe de se laisser prendre, car ils finiraient la journée au bout d'une corde, flottant au gré d'une fine brise marine. Les gens en Éclipse était moins suspicieux envers les praticants de la magie que sur les autres îles contrôlées par l'Empire, mais ils ne rateraient certainement pas l'occasion de séparer le monde de deux immondes enchanteurs comme eux et encore moins d'un pirate.

Le seul petit détail que ces hommes ne savaient pas, c'est que les deux hommes sur ce bateau avaient chacun de très grands talents, ensemble, ils pourraient réduire à néant plusieurs navires, après tout, sur le petit rafiot qui servait d'embarcation, il y avait deux des plus puissants hommes de l'archipel.

La journée de Walter s'anonçait moins routinière qu'à son habitude, enfin un peu d'action, cela faisait longtemps que Walter demeurait enfermé chez lui à vendre de petits onguants à des gens insignifiants, pour soulager leurs maux, ou encore des aphrodisiques servant à ... Oui bon, bref, vous savez à quoi cela sert. Walter devait se remettre à l'action et recommencé sa quête de l'éternelle liberté.

La voix d'Orazon sortit rapidement Walter de son humeur pensive. C'est alors qu'il commença à regarder autour de lui. Derrière, il y avait de nombreux navires qui les prenaient en chasse et devant ... rien, ou à tout le moins à première vue, car Walter mit quelques instants à remarquer le gigantesque maelström qui se dressait devant eux. Walter comprit que son ami voulait mener leurs ennemis dans un piège. Par contre, un peu par manque de confiance en Orazon, mais aussi par pur désir de faire les choses par lui même, Walter débuta un rituel.

Il plongea sa main dans son fourre-tout, et y sortit une craie jaune. Il se mit à dessiner sur le sol du navire un signe qui semblait être un emblême famillial. Lorsqu'il eut terminé, Walter Se tint au milieu de ce dernier et se mit à psalmodier des phrases complexes tout en sopoudrant le signe de plusieurs ingrédient magiques qui lui coûteraient une fortune.

Ce rituel très spécial avait un seul but, appeler de l'aide depuis l'autre monde, le monde damné. Le petit ensorceleur avait déjà eu affaire avec un homme maudit dans le passé et c'est dans cette optique que Walter tentait de le rappeler à nouveau, car cette fois il avait besoin de lui. Cet être damné ne pouvait apparaître que dans les maelströ, c'est ce qui faisait sa faiblesse.

Au terme de l'incantation de l'excentrique germain, le ciel vint à se couvrir. Les nuages s'obscucirent et se mirent à tourbilloner au dessus du maëlsrom. Une teinte violacée vint teindre le ciel noir de nuit et une pluie violente s'abatti autour du vortex aqueu. Un éclair mauve vint frapper le centre du maëlstrom faisant jaillir un geiser et stoppant net la rotation.
Une déflaration vint soulever les marées en un imposant édifice bloquant l'horyzon de toute sa hauteur. L'eau retomba en un fracas monumental et l'oeil du typhon se forma. Le vent se mit à souffler avec force, les nuages se mirent à danser un balais orageux. La pluie battait le mirroir de l'eau le changeant en soupe allemande au relief irrégulier (c'est une analogie...). Le ciel n'avait plus sa couleur, mais bien celle du mal ancestral qui venait d'être appeler au moyen d'un rituel plus que défendu.La foudre tambourinait tandis la pluie cinglait au coeur de l'orage d'outre tombe.
Vint alors la mélodie du damné... Le son d'une flute vint trancher le fracas de l'orage en une symphonie mystique rappelant la dune marine qui vinrent à se soulever comme un tapis secoué. Au son de l'instrument, les vagues vinrent malmener les navires miliciens et le vent vint tendre les voiles au point crtique où la chance les fait tenir. Cette méloppée doucereuse battait sur un rythme lent, accentuée de quelque appogiatures mentant sur sa bonté d'une berceuse qui réveil les peurs et fait renaître les malédictions oubliées.
Les navires entrèrent dans l'oeil du typhon qui vint les chercher comme un violeur vient chercher sa victime. Au coeur de la tourmente, dans la calme serein entouré par la mort violette, les navires purent souffler. C'est au son d'une flute enterrant les torrents que, se profilant de l'autre côté de l'oeil, apparurent les voiles rouges...
Un imposant galion fit son apparition. Les voiles rouges étaient tendues et sa cadence indiquait son hostilitée. À la proue se dessinait une femme noyée dans sa chevelure enlaçant un démon cornu et rachitique. La flute jouait... Sa mélodie subit un accelerando subit et l'énorme bâtiment vira de cap sans crié gare en un mouvement d'une extrême fluidité. L'imposant bâtment fila droit vers le frégate désarmé où l'invocateur attendait l'invoqué.
Un vent de panique souffla dans les rangs des milliciens qui entreprirent de faire volte face, préférant retourner affronter la tourmente plutôt que cet envoyé des abysses qui filait droit sur eux. Le galion de sable et de geules croisa la frégate à bonne distance éperonnant puissament un premier navire, enemi de l'invocateur. Les quarantes canons du galion maudit rugirent leur haine sur les embarcations paniquées qui tentaient de prendre la fuite au son de la flute, instrument diabolique jouée par un démon oublié. Les navires volèrent en éclat. Les lourds boulets arrachèrent la vie au marins appeurés plus préocuppés par la fuite et une survie potentielle que par ce combat innégal contre un navire immortel. Les geules de feu firent pleuvoir une grêle de plombs sur la millice désamparée. Le tonnerre des arquebuses fit chanter la mort sur un air perdu alors que le dernier des poursuivant sombrait, mitraillé par le galion de sang et de souffre.
Le râle se tût...Les canons s'endormirent... Les milliciens partirent rejoindre la mers... La flute cessa et le gallion approcha la frégate. Une voie rauque, chargée de colère retenti depuis le pont du bâtiment. La silhouette de l'invoqué se dessina par dessus la rambarde.
Le tricorne noir, moisi par les pluies éternelles. La redingotte de jaie, perforée d'impact de balles, instrument de mort sans effet sur l'invoqué. La peau huileuse, ridée par les décénies, froissée par les combat, mais surtout tordue par la colère qui l'habitait présentement. Le regard de feu habitait des orbites creuses, cernées par le sommeil, plaisir oublier par le damné.
"Qui est le fou qui ose?! Qui est l'incensé qui prétend avoir le pouvoir de me dévier de ma route?! Quel est le sot qui se veut plus fort que l'éternité?! Qui a osé tracer le pentacle d"or et de sang, me faisant ainsi apparaître dans la tourmente d'un maëlstrom alors que poursuivit par plus de trente homme dont aucun n'a jamais trahis la mer,QUI!!!?"
Le regard du capitaine se posa sur la frégate et croisa le regard de l'indiscible duo. Appercevant Walter le capitaine s'agrippa à la rampe, saisi de surprise.
*NON! Tous sauf lui!*
"DE MORTEUS!!!" hurla le sombre marin du haut de son bastion flottant alors qu'il bondissait par dessus la rambarde et qu'il tombait sur la frégate, un fin fleuret à la main, le regard injecté de rage et de sang.

La capitaine Carson, arrivant en Orellon, se vit pris dans une gigantesque tempête; d’épais nuages couvraient le ciel et de forts vents faisaient rage. Malgré le maelstrom qui s’abattait sur son navire ainsi que sa jambe blessée, le valeureux capitaine se comptait plus qu’heureux d’avoir enfin pu semer les deux commodores.

Enfin il pourrait avoir un répit, mais tout d’abord, il fallait que lui et son équipage survivent à la tempête. C’est sur cette note un peu joyeuse que le navire se mit en route vers une île aux aspects accueillants que la vigie avait recensée. Pour cela, le navire du se mettre à affronter les flots. De terribles vagues se mirent à monter et vinrent se fracasser sur les parois du navire, parfois en emportant un matelot. Malheureusement, Carson ne pouvait plus rien pour eux; il ne pouvait pas faire demi-tour, sous peine de tous les condamnés. Ainsi, de peine et de misère, ils finirent par atteindre le centre de la terrible tempête.

Tout à coup, le second du navire fit remarquer à Carson qu’entre eux et l’île se trouvaient plusieurs navires, dont plusieurs impériaux qui semblaient poursuivre une petite embarcation. C’est alors que Carson décida de se lancer au secours de l’embarcation. Dieu que Carson détestait l’empire, toujours en train de poursuivre des innocents, même dans un endroit maudit et même dans une effroyable tempête.

Lorsque leur embarcation fut près des impériaux, soit à mi chemin entre les poursuivants et les poursuivis, le ciel ce mit à changer et dans un grand flash de lumière et dans un effroyable craquement, un éclaire vînt s’abattre sur le navire du capitaine Carson.

C’est dans un court instant que l’équipage entier, incluant son capitaine furent projetés en tout sens et tous moururent sur-le-champ, car l’éclaire était allé droit dans la calle et avait fait exploser la cargaison de poudre à canon et de rhum qui s’y trouvait. C’est en une éclaire que le navire se retrouva au fonds des mers, ses occupants inclus, sombrant et disparaissant à tout jamais, pour ne plus refaire surface.

Ainsi se termina la vie de l’humble capitaine Carson.

Wlater, finissant son appel à l'aide, espéra que son petit rituel... En réalité très puissant et très difficile à réaliser; qui lui avait coûter très cher et beaucoup de temps, allait porté fruit. Lorsque le petit homme vit le ciel changé de couleur et l'énorme navire maudit apparaître, il sut alors qu'il avait réussit.

Lorsque les navires impériaux se mirent à voler en éclats tels que l'auraient fait des papillons en plein ouragan, Walter devina la fureur de l'homme qui venait d'apparaître. Les deux hommes risquaient d'y laisser leur peau, mais Walter ne s'en faisait pas trop. Il savait qu'il saurait convaincre le damné; il connaissait une des ses faiblesse, il l'avait découvert bien malgré lui, la première fois qu'il l'avait inviter à manger, alors qu'il était sous forme humaine... Par contre, durant cette rencontre, Walter n,avait pu être d'une grande utilitée, ne connaissant pas les objets que l'homme cherchait.

Tout de même, Walter admira l'affreux spectacle aux côtés d'orazon. Après un court moment de tuerie incessante, le navire maudit finit par triompher de leurs ennemis et se dirigea vers la petite embarcation. La voix de Fulbert se fit entendre, une voix à faire mourrir les coeurs sensibles, mais Walter demeura de glace.

Il se contenta de répondre comme suit :

"Ello mein dear ! Che vois qué vous né m'avez pas oublier. Cé trés touchant !"

Walter dit cela en demeurant au centre de son cercle de rituel, il allait devoir s'en servir en cas de besoin; en tant que bluff.

Fleuret au poing, le Noctambule fulminait face au gnome teutonique dont le ragard placide restait mat sans rien laisser filtrer d'une quelconque terreur. La rage de revoir l'enchenteur qui plus est, son invocateur le faisait bouillir.
*Il n'y que son maître pour lui avoir apprit... vermissaux.*
Les bottes moisie de Fulbert grincèrent sur le pont épargné, sa poigne se ressera, plume de fin appelait le sang. Il vit alors le sceau.
*Vermine, comment ose il se terrer comme un lapin...*
L'haleine fétide de Fulbert vint à porté de celle de Walter et c'est tremblant de rage qu'il exhulta:
-Douzes ans j'ai suivi les directions de ton maître! Douzes ans j'ai errer de par les flots à chercher une île qui n'éxiste même pas! Et maintenant, tu fait de nouveau appel à moi par l'invocation qui a formellement été proscrit par l'ordre! Tu mériterais que...
Le bras de Fulbert se dressa dans un geste de mort...la lame fendi l'air, mais le sort fit effet...
*Pyvlarum castré! Il est même capable de faire ça...*
Le geste fut figé dans l'air et fulbert compris que l'enchentement l'empêcherait d'en finir avec le germanique hors la loi. Toutes agressions envers le nabot se solverait en un lamentable échec.
-J'ai accomplit ma part du marché et j'ai pulvérisé poursuivants, alors maintenant moule frite, il est temps de brisé ton sort et de me laissé partir!
Une odeur vint à la narine du faucheur d'orages, celle d'un némésis oublié, celle de sa première mort...
-Orellon!!!
Fulbert fit volte face et rencontra du regard l'acolyte de Walter...