Livraison à problème

Au beau milieu de l'après-midi, le soleil traversant les nuages pour réchauffer le coeur des marchands et futurs clients, la place du marché était pleine. Des clients venant de tous les coins d'Orellon, nobles et malfrats, marchaient le long des boutiques à la recherche de choses et d'autres. Une des personnalités les plus remarquées était Monsieur de Loire, un homme dont la force réside dans sa bedaine pendante et ses riches tenues. Il riait de son rire distinctif, un rire sec et aigu, en regardant brièvement ce que les commençants avaient à vendre. Sa source de distraction favorite était l'émeraude grosse comme un oeil soutenu par un gros jonc sur son majeur droit. Les trois gardes du corps qui le suivait avait des liens vraisemblablement soudés. Ils arboraient tous une barbe épaisse ainsi que des cheveux long bouclés et une cotte de mailles fabriqué par l'un des meilleurs armuriers de Wertherborough. Leur travail était de s'assurer que l'échange allait avoir lieu sans faille.

Alan Holmes était dans cette grande foule suivit par un âne qu'il tenait par les rênes et une charrette contenant une marchandise illégale dont il n'avait pas identifier la nature. Il marcha vers son point d'intérêt en prenant un pain d'un boulanger sans que personne de la foule le remarque. Il n'avait aucune crainte à voler se pain, car il avait parfaitement confiance en sa compétence pour dérober sans se faire remarquer. Il alla donc à la rencontre de Monsieur de Loire, qui possédait quelques boutiques dans cette place du marché, mais Sire Holmes savait d'où venait sa richesse. Il en était la preuve vivante, car même si il ne savait pas ce qu'il transportait, il savait que c'était de la marchandise clandestine qui valait son pesant d'or. Monsieur de Loire a fait sa fortune sur le dos des braves et loyaux mercenaires qu'il a engagé au fil des années. Holmes aurait bien pu prendre le magots et devenir riche, mais comme il dit toujours, ce qui importe lorsqu'on est un mercenaire est de gardé sa parole.

Monsieur de Loire remarqua Alan lorsqu'il était à 15 mètres de lui et il lui cria tout en riant de son rire à lui.
-Viens mon ami, nous avons des choses à nous dire.

Alan savait par ces paroles qu'il était le seul à vouloir respecter sa partie du marcher, mais il alla tout de même vers l'homme à la bedaine pendante.
-J'ai ce que vous voulez, j'attends donc mon lingot d'or *Il est certain qu'il ne me livra pas mon dû*

Monsieur de Loire n'avait serte pas l'intention de livrer un lingot au mercenaire alors il cria d'une façon paniquée
-Au voleur, au voleur. Défendez ce qui me revient de droit.

À ce moment, les gardes du corps dégainèrent leur épée et se préparait à attaqué le simple mercenaire sans armure qui n'avait aucune chance de remporter le combat, selon eux.

Celui qui marchait dans les rues de la ville venait de remarquer la situation. Et disons qu'il la trouvait peu orthodoxe. Un homme blond alla voir ce bedonnant homme, sûrement un noble ou un bourgeois riche des environs. L'homme Blond transportait un ''truc'' à ce ''bon'' monsieur.

Sûrement un mercenaire, il n'est pas habillé de façon militaire. Par contre, l'homme au ventre proéminent était accompagnés par 3 gardes solidement armés. Probablement des garde du corps personnel de monsieur...

Curieux de la situation, Keldar ce rapprocha lentement de la situation pour en apprendre plus. Cela changerait mes idées... j'ai l'impression que cela ne va pas ce terminer par une poignée de main chaleureuse.

''J'ai ce que vous voulez, j'attends mon lingot d'or''

Un Lingot d'or? cette Marchandise doit valoir une fortune. L'homme ventrue regarda l'homme avec un sourire qui voulait tout dire: J'ai ma marchandise, maintenant meurt.
''Au Voleur, Au Voleur!" Les gardes dégainèrent leurs épées.. et l'homme blond s'y attendait forcément.

Devrais-je m'interposer? Un mercenaire pourrait m'être utile...
Keldar s'avança rapidement et cria de sa voix grâve:

Halte! Il n'essaie aucunement de vous voler, mais vous, vous essayer de le faire taire à jamais! Je refuse d'assister a ce malheureux outrage!
Tout en pointant l'homme ventripotent avec sa main gantés. Sa main droite était prête à dégainer au cas ou sa lame dissimuler sous sa robe rouge.

Ne fait pas l'imbécile mercenaire! ce disait-il dans sa tête...

Sieur De Loire sembla fortement irrité par la présence d'un énergumène pouvant potentiellement faire échouer ses plans. Les trois gardes du corps s'étaient réfrénés, ne sachant pas quelle posture adopter étant donné le revirement de situation. Ils se contentèrent de tenir Alan en échec avec leurs épées, grinçant des dents et grimaçant afin de l'intimider.

Des gardes impériaux (toujours en bonne quantité à la plus grande place du marché d'Orellon) étaient à proximité au nombre de quatre. Ils hésitaient à donner raison à l'un ou à l'autre. Celui qui apparaissait le plus gradé semblait vouloir se décider du côté du plus riche (c'était l'attitude à adopter en tant que garde impérial, il avait donc bien appris de sa formation).

De Loire remarqua ce subtil penchant des gardes et voulu se les approprier.
"Qu'attendez-vous, vous quatre? Cet homme vient de me voler ce qui m'appartient!"

Les trois gardes du corps en profitèrent pour laisser le flot de leur inspirante brutalité les envahir et les galvaniser. Ils se ruèrent sur Alan comme trois loups sur leur proie.

Les gardes impériaux se dirigeaient de même vers les deux contrevenants comme autant de mouches fondant jusqu'aux détritus.

Gardant son calme... devant au moins une dizaine de garde. LA situation aurait été plus facile contre 3 gardes mais peu importe la façon, les impériaux ce serait mêler a la confrontation. Bon le seul moyen de gagner en telle situation est la fuite... Regardant rapidement autour de lui, Keldar repéra une ruelle environ a 15 mètres derrière eux. En ce faufilant dans la foule, ils pourront s'y rendre plus facilement qu'une dizaine de garde en armure. Il ce retourna et courut vers le mercenaire blond tout en sortant deux petites fioles de sa ceinture avec sa main gauche. Il lui attrapa le collet et laissa tomber une des fioles dans sa nuque tout en lui disant:

Suis moi, ne pose pas de question et dépêche toi! ET a son tour, Keldar but la deuxième petite fiole et courut rapidement vers la ruelle.

Merde! Dire que je viens de passé plusieurs ingrédients rares dans le gosier de ce mercenaire, j'espère et il est mieux de me rendre l'appareil!

Tranquillement, les trait de Keldar commençaient a disparaître...

*Bon, encore une journée à problème. Vu que Robert est bien plus riche et influant que moi, il était évidement qu'il allait prendre son côté.* se dit Alan lorsque les gardes s'approchèrent. *Il n'y a qu'une solution pour rester, je dois fuir. La foule ne gênera moins mes mouvements que les leurs, mais ils auront des renforts avant que je puisse quitter la ville. Si seulement j'étais capable de me rendre invisible comme mon ancien maître* À ce moment, les 7 hommes se dirigèrent vers lui. Il était entrain de prendre son élan pour sauter au travers les lignes ennemis pour les prendre par surprise lorsqu'un homme encapuchonné lui attrapa le col pour lui laisser tomber une fiole derrière la nuque en lui parlant à l'oreille.

Alan fit un bond vers les gardes pour se prendre de l'élan pour courir rejoindre l'homme qu'il l'avait aidé. Il remarqua que l'homme disparaissait tranquillement. *Juste au bon moment comme toujours.* Il était certain que Keldar était son ancien maître.

Walter, terminant sa marche matinale et revenenant de la plaza, où il avait rencontré un colonel de la garde impériale, s'était dirigé vers une sombre ruelle, croyant y avoir vu une herbe magique qui, pour les simples humains, semblait anodine et tout à fiat inutile, mais lui savait s'en servir. Toujours est-il que Walter était aller s'aventurer dans ces ruelles, ne trouvit rien mis à part un rat, un restant de défécation humaine dévorée par un petit pivlarum, qu'il avait massacré ainsi qu'un chat mort, décida de se diriger vers la place du marché, au loin, il put entendre la foule, qui comme à son habitude, déhambulait sans trop se soucier de ce qui se passe autour d'eux.

Lorsqu'il finit par arriver au marché il entendit des cris, provenant du centre du carrefour. Il y vit plusieurs homme semblant se porter querelle, il décida d'observer la situation, il avait clairement vu deux hommes en train de se faire attaquer par sept gardes armés jusqu'au dents. Ces deux hommes avaient commencé à fuir dans sa direction, lorsque l'un d'eux se mit à disparaître graduellement. Walter reconnu derechef le sort utilisé par l'homme, mais celui-ci n'avait fait aucune incantation ni aucuns mouvements rituels, il avait donc dû utiliser une potion. Toujours en est-il que les hommes arrivaient rapidement vers lui. Il se mit donc au coin d'une maison, loin des regards indiscrets de la foule et lança un sort dans le passage, là où se dirigeaient les deux hommes.

Pour cela, walter plongea rapidement la main dans son petit foure-tout et en ressorti une petite planche de bois d'environ 10cm carrés ainsi qu'un flacon de liquide bleuâtre. Il versa le liquide sur la planche, récita quelques mots incompréhensibles et plaqua le tout sur la maison. Ceci créa un petit espace extradimensionnel, pouvant contenir jusqu'à cinq personnes, alors, les quatre premiers à pénétrer dans la ruelle, disparaîtront aux yeux du monde et seront trnasportés devant Walter.

Keldar rentra à l'intérieur de la ruelle et subit une sensation caractéristique... Comme si durant un léger instant il venait de traverser une mince couche d'eau ou une autre forme qui le ralentissait pendant un instant si court. Il faut être bon connaisseur pour identifier la source de cette perturbation et Keldar la reconnut facilement.

Magie... de la Magie. Quelqu'un a préparé un sort juste avant que nous rentions dans la ruelle. Keldar était maintenant complètement invisible.Si il est hostile, il aura de la difficulté a me percevoir mais grâce à sa magie il pourra rapidement me repérer.

Keldar marcha droit devant l'homme devant lui. Il attendit sa réaction tout en dégainant son épée mais en la tenant basse, pour ne pas avoir l'air hostile.

J'aime mieux me faire des enchanteurs alliés qu'ennemis... pour l'instant.

Alan suivant l'homme qu'il avait faussement identifié comme étant son ancien maître enchanteur qu'il n'avait pas vu depuis près d'un an, rentra à son tour dans la ruelle. *S'il croit que je vais prendre de sa potion, il se trompe. Je suis bien trop bon pour que ses gardes empotés me rattrape.* Il remarqua l'homme aussi encapuchonné que Keldar dans la ruelle. *Il est peut-être avec un apprenti, non c'est impossible. Il ne voulait jamais que son apprenti lui ressemble parce qu'il disait toujours que l'élève dépasse toujours le maître avec le temps, donc son maître apprenait des technique autre que sa spécialité à ses apprenti.*

Alan retire la chemise de son pantalon pour prendre la fiole que Keldar lui avait donner. Il l'a prit dans ses mains pour la tendre à l'enchanteur.
-I have no use for that (J'en ai aucune utilité.)

Keldar ce retourna, en voyant le mercenaire qui tendait sa fiole vers l'autre enchanteur.
Me prend t-il pour l'autre ou est il suffisamment stupide pour ne pas avoir remarqué que je suis invisible? Peu importe le cas, je reprends ma fiole.

D'un coup sec, Keldar prit la fiole dans la main du mercenaire et du même coup, il décida d'apparaître. Il rangea sa fiole.
Merci mercenaire. Au moins tu as su redonnez mon bien sachant que ne t'en servirait pas.
N'importe qui peu pénétrer dans un tel sort, donc des gardes qui nous pourchassaient, certains d'entre eux pourront entrer dans ce cénacle.

Et au même moment 2 garde entrèrent dans l'endroit extradimmensionnel n'ayant rien perçu du sort...
Deux sera beaucoup plus facile que 10...

(HRP: Je les fais jouer car Raph est pas la... mais à part ça faut pas les jouer)

(Je vais m'occuper de les jouer, ne t'inquiète pas, je suis aussi Admin)

Walter, qui attendait silencieusement dans un angle mort de la ruelle, toujours dans l'espace extradimensionnel, donc, invisible aux yeux du monde extérieur, attendait patiement les deux hommes. Le petit homme vit entrer l'homme invisible, cet homme sortit son épée et il sembla se rendre compte du sort jeté sur cette zone. Cet homme allait être intéressant. Le petit homme se contenta de s'accouder sur son bâton et de regarder l'homme invisible droit dans les yeux. Ensuite il lui dit:

"Vous n'avez rien rien à craindre de moi, seulement des gens de l'extérieur. D'ailleurs il y en aura deux qui vont pénétrer sous peu."

Tout de suite après cela, l'autre homme entra. Cet homme n'était pas invisible et il tendit la fiole permettant de le devenir a l'enchanteur, le premier homme la reprit. Le dit mercenaire semblait ne pas avoir remarqué la magie dans laquelle il baignait, il semblait tout simplement se soucier de lui même et de son égo, cet homme serait certe moins intéressant pour Walter. De plus, ces derniers ne seraient certainement pas une menace pour lui, étant donné qu'ils ont dû fuir devant seulement sept gardes impériaux.

D'ailleurs, deux de ces derniers pénétrairent dans le plan artificiel et fondirent sur les deux "malfrats". Les deux gardes se jetèrent vers eux épée brandie et semblait vouloir mettre fin aux jours des deux hommes, ces derniers ne semblaient pas avoir remarquer le changement de plan, ils ne seraient donc pas une menace pour Walter.

Un des deux poursuivants était un garde typique impérial armé d'une épée et portant les couleurs impériales son armure. Sa carrure était moyenne ce qui ne poserais aucun problème à Alan en combat rapproché, mais ce qui lui posait problème, c'était l'autre. Le deuxième était un des hommes de Monsieur de Loire qui lui était plus costaud qu'Alan, probablement plus fort qu'Alan et plus massif qu'Alan.

*Et bien, le garde ne devrait pas me poser de problèmes , mais lui, ce "Badass motherf***er" et ses muscles. Damned (Maudit). Je me lance.*

La première réaction d'Alan fut de courir les quelques mètres qui le séparait de ses assaillants, faire une roulade pour esquiver le coup d'épée horizontale du garde impériale et pour finir, tenter de prendre le garde par le collet pour le rabattre sur le sol et lui donner un puissant coup de pieds au visage pour le sonner.

Au même moment ou le gaillard anglais menait vers le sol le garde impérial, Keldar psalmodia des petites paroles rapides tout en effectuant un mouvement circulaire avec son épée. La pointe de l'épée laissait une petite vague de couleur verdâtre qui disparaissait dans l'air.

D'un pas rassuré, il avança lentement vers le mercenaire du noble. Un simple coup rapide et tout sera terminé. Et, d'un coup rapide et sans force, il attaqua le mercenaire avec son épée du bas vers le haut. Un coup rapide mais très facile à bloquer. Mais fallait-il s'y attendre? La vague verte qui était sur l'épée ce transmit sur celle du mercenaire puis rapidement rejoignit son bras...

Le mercenaire ce crispa d'un spasme soudain... et tomba sur le dos, paralysé. Keldar avança et transperça sans aucune émotion la gorge du pauvre mercenaire paralysé.

Certains meurent en ne sachant jamais pourquoi ni si cela en valait la peine. D'autre meurent en quête d'un but et d'autre meurent de vieillesse ayant vécue une vie heureuse. Toi, tu appartenait à la première car tu suivait sans te poser de question un homme cupide qui cherchait du pouvoir. Il t'aurait sacrifié sans aucun scrupule et cela ne t'ai jamais probablement venus à l'esprit et c'est pour cela que j'ai décidé de terminé ta vie. La vie est un bien précieux apprend le si un jour tu renais.

Keldar ce pencha et ferma les yeux du pauvre humain qui essayait d'entraver sa route. Et en ce relevant, il dit:

Je vois que vous vous y connaissez en magie... Nous pourrions en parler dans un endroit disons, plus convenable.

Walter, vit les deux hommes s'attaquer aux gardes sans occune ésitation. Ces deux personnes étaient d'un grand courage. Celui qui semblait partiquer la magie avait utiliser un sort simple dont Walter avait autrefois eu recours contre une troupe de paladins tentant de le faire disparître de la surface de la terre, il y a de cela au moins 140 ans. Avant de répondre à l'homme encapuchoné, Walter ferma les yeux et se concentra un petit moment, tout en récitant une petite incantation. Après deux minutes, il put enfin voir dans le monde réel. Les gardes étaient en train de chercher les hommes et leurs deux compatriotes disparus. Le moment était mal choisi pour sortir de cet endroit.

Ensuite, Walter répondit comme suit: "En ce moment, il n'y a pas de meilleur endroit en Orellon pour discuter, sauf peut-être chez moi. Alors commençont par les présentations; Puis-je savoir qui vous êtes ?"

En effet, ils ne risquaient rien dans le petit plan extradimensionnel, car personne ne pouvait les voir, les entendre ni les toucher. Par contre le sous-sol de chez Walter demeurait l'endroit le plus sécuritaire en Orellon, car seul les invités de Walter peuvent y pénéter, de plus de nombreux dispositifs magiques s'y cachent. Après tout, il a tout de même passé environ vingt ans chez lui simplement à améliorer son sous-sol.

Alan remarqua du coin de l'oeil le sort qu'a fait Keldar, il connaissait bien ce sort, car il y a de cela près de 5 ans, son maître enchanteur lui avait montré la puissance que pouvait avoir les sorts. Il avait bien tombé dans le même panneau que cet homme, mais il n'y avait pas une lame pour l'achever. C'était une sorte de leçons qu'Alan a bien retenue, toujours s'attendre à toutes les éventualités possibles. Avec les années, il avait tenté de reproduire le sort, mais ce fut en vain.

*Ha, cher Éliot, tu m'avais pourtant dit que tu n'aimait pas ce type de sorts.* Alan croyait toujours que Keldar était son ancien maître, mais il allait probablement connaître la vérité sous peu.

Lorsque le garde tomba brutalement sur le sol, le coup de pieds d'Alan lui frappa la tête et il tomba dans les pommes. Sir Holmes alla joindre ses deux complices.

-On les a bien eu, les autres ne tarderons pas a arriver. Filons.

Alan n'avait pas la moindre idée qu'ils étaient tous dans un espace extra dimensionnel créé par nul autre que Walter, donc il ne savait pas que les gardes étaient entrain de les chercher exactement où ils se trouvent.

Soudain, après seulement quelques dizaines de secondes, le petit monde extradimensionnel qu'avait créé Walter ne semblait plus si auspicieux: La matière, qui en fait était un subterfuge dans cet endroit irréel prenait des teintes pourpres et se mettait à apparaître flou, de la même façon que l'on percevrait un changement dans la température ambiante au loin. La cachette deviendrait, à ce rythme-là, aussi subtile qu'un bois de charpente en moins de deux minutes. Bref, le monde réel allait devenir le monde de cauchemar s'ils ne trouvaient pas un moyen de réagir rapidement.

Ils pouvaient deviner qu'ils aient été pris en chasse par l'escouade spéciale du ministre de la marine contre la magie, possédant toutes sortes d'habiletés telles que faire tomber le mur de l'illusion d'un monde extraplanaire, et plusieurs autres qu'on ne soupçonnerait jamais. L'escouade, en tant qu'organisation semi-secrète agit plus souvent comme symbole des foudres de Henry Jussac, l'éminent ministre, qu'en tant qu'actuels serviteurs de la paix et de l'ordre. Nous pourrions dire qu'avec autant de magie concentrée en un endroit, il était à prévoir que cela arrive...