La Malédiction d'Orellon
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Maëra de Frontellier

2 participants

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Maëra de Frontellier Empty Maëra de Frontellier

Message  Maëra de Frontellier Jeu 26 Fév - 22:44

Prénom: Maëra

Nom:
De Frontellier

Surnom: Mer était le surnom que tous ses amis lui donnaient, pas spécialement pour la comparer à cette étendue d’eau, quoique certains rapprochements peuvent parfois être fait. C’était plutôt pour simplement raccourcir son nom en ne prononçant pas les ‘a’. Mais elle adore ce surnom, encore plus qu’il représente un peu son seul lien avec son passé.

Karma: Son Karma penche plutôt vers le bien, elle n’agira pas dans l’intention de porter préjudice aux autres à moins de se sentir en grand danger. Elle prend toujours ses décisions en fonction de ses convictions concernant ce qu’il est préférable de faire, toutefois, il peut arriver qu’elle analyse à tord une situation ce qui peut entrainer des conséquences indésirables.

Description physique: Maëra est d’une grandeur acceptable pour une femme de son milieu, soit 1 mètre 63. Elle n’est pas spécialement svelte, mais elle a pour point d’honneur de rester en forme afin d’échapper aux maladies (croyance personnelle). Ses longs cheveux châtains lui descendent pratiquement au niveau des reins, plats, ils ne s’emmêlent pas mais se soulèvent facilement sous le vent. Ses grands yeux, bordés de cils noir sont d’un bleu-vert éclatant, légèrement déroutants lorsqu’elle fixe ses interlocuteurs. Ses pommettes rosées ressortent sur sa peau plutôt pâle exempte de toute tâche de son. Ses traits sont assez fins, elle est d’une beauté simple et naturelle.

Équipement: Elle est vêtue d’une longue robe de coton bleue aux coupes simples et confortables, qui lui laisse une grande liberté de mouvement. Seules les extrémités de son corps sont laissées à découvert afin de respecter sa pudeur. Sa taille est ceinte d’une ceinture d’argent dont la boucle faite d’opales représente un papillon entouré de petites fleurs. Elle porte de minces mais longues boucles d’oreille ainsi que deux petites broches à cheveux finement taillées en or. De plus, sous sa robe, collée contre son cœur, une pierre d’ambre d’un orangé clair suspendue à un ruban de soie est son bien le plus précieux. Ses cheveux sont parfois noués grâce à de longs ruban de sois de la même couleur que sa robe. Elle porte parfois une cape d’un beige crème qui est munie d’une ample capuche et suffisamment épaisse et grande pour la protéger des simples intempéries. Un sac de cuir de grosseur moyenne qu’elle peut passer en bandoulière sur ses épaules fait en permanence partie de son équipement. Elle porte de longues bottes de voyage faites de cuir souple noir. Dans la gauche elle camoufle une petite dague. À son côté droit est suspendue la rapière qu’elle a dérobée à son père.

Style de combat: En tant que fille de bourgeois, l’apprentissage du combat n’a jamais fait partie de son éducation familiale, toutefois, elle n’est pas restée ignorante du maniement des armes. Son grand père, possédait dans sa collection personnelle une rapière qu’il chérissait plus encore que ses enfants. Lorsqu’elle allait le visiter, il adorait la lui montrer et lui expliquait avec insistance et mouvements les bases du combat et du duel. N’ayant toutefois pas la permission de toucher elle-même à la précieuse arme, sur le chemin du retour elle pratiquait les nouveaux apprentissages à l’aide d’un bâton droit. Ainsi elle connaît approximativement les rudiments du duel, mais préfère recourir à son arme en tout dernier recours, soit pour se protéger.

Caractère: Son caractère est suffisamment affirmé quoiqu’elle ne le laisse pas toujours paraitre, préférant plaire aux gens. Elle croit qu’ainsi elle peut s’éviter bien des problèmes. Elle sait reconnaître ce qu’elle veut et aime se faire respecter. Dans la poursuite de ses buts, elle s’efforce de respecter les autres pour qu’ils soient incités d’en faire autant à son égard. Toutefois, si elle se sent agressée ou blessée, elle développe une forte antipathie à l’intention de son désagrément et sait devenir farouche. Ses précepteurs lui ont toujours enseigné d’avoir confiance en la vie et en leurs enseignements, ce qu’elle sut bien faire, ainsi, elle n’a pas développé son esprit critique et est plutôt crédule.

Forces: Elle se connait bien et sait reconnaitre ses besoins, elle s’adapte assez bien aux nouveaux environnements et aux nouvelles rencontres, elle est très positive et sait accepter toutes les situations puisqu’elle à foi en la vie.

Faiblesses: Elle est très crédule et prendra pour dit pratiquement tout ce qu’on lui dira à moins que ça n’aille à l’encontre d’une autre de ses convictions. Venant d’une famille aisée, elle n’est pas habituée à la dureté de la vie solitaire en tant qu’inconnue en de nouvelles contrées dont elle ne connait rien. Elle n’a aucun talent spécialement développé.

Aime: Elle adore l’eau, sa pierre d’ambre et sa rapière. Elle aime bien se sentir utile et apprendre de nouvelles choses. Elle a à cœur de se sentir libre de choisir pour elle-même.

N'aime pas: Elle tente de ne pas représenter un poids pour qui que se soit et refuse de laisser son futur entre les mains des autres, elle veut être la créatrice de sa vie. Elle déteste être malade ou se retrouver prise en défaut.

Histoire: Maëra est la seconde fille d’une famille de la riche bourgeoisie, ainsi, depuis toute petite elle à vécue dans l’aisance et les soins. Sa sœur ainée était d’une santé fragile, elle mourut de problèmes pulmonaires lorsque Maëra avait six ans, celle-ci voyant le maigre corps de sa sœur éternellement alité associât depuis ce jour la santé à de belles courbes et à une pratique quotidienne d’activité physique. Déjà toute petite, elle adorait échapper au contrôle exercé dans la maison pour aller jouer dans les bois et sur le bord de la mer avec les enfants de son village, elle apprit à se tenir droite et à se respecter en n’acceptant pas tout ce que les autres tentaient d’imposer. Elle comprit aussi qu’il était nécessaire de savoir se défendre contre ceux qui vous veulent du mal ou qui désirent vous dérober vos biens. Elle adorait donc aller visiter son grand père, un talentueux ébéniste, comme son fils, passionné de collection. Il possédait justement une pièce qu’il affectionnait plus que toute autre, c’était une rapière qu’il avait reçut disait-il d’un mystérieux étranger qui lui avait prédit la prospérité prochaine de son commerce, fort humble à l’époque. Chaque fois que Maëra allait seule le visiter, il se faisait bien plaisir d’oublier qu’elle était une fille pour lui démontrer grâce à son trésor toutes les connaissances qu’il possédait sur le maniement de cette arme.
Un jour, qu’elle était de nouveau allée à la rencontre son grand-père, elle le trouva sans force, alité. Le vieil homme lui offrit alors une pierre d’ambre en assurant à sa petite fille que cet éclat de soleil tombé sur la terre saurait, si elle le portait en permanence, la protéger du mal et lui attirer les meilleures expériences. Le lendemain, le vieillard n’était plus de ce monde et la magnifique rapière était exposée dans la vitrine de la salle de repos de son fils. Maëra continuait d’aller la contempler afin de ne jamais oublier le souvenir de cet homme qui l’avait tant marqué.
Elle grandit donc en santé et en beauté, ayant une certaine liberté de mouvement tellement ses parents étaient occupés. Son père par la gestion de son commerce et sa mère par la fabrication des majestueuses tapisseries qui faisaient sa réputation, il se murmurait même dans le village, qu’un jour, un prince d’ailleurs avait acheté à grand prix l’une de ses créations tellement il avait été mystifié par son travail précis. Cependant, Maëra pour conserver cette liberté avait dû à répétition prouver à ses parents son manque de talent certain pour le travail de précision qu’exigeait la création de ces magnifiques pièces d’art. Bien qu’à cause de ce manque de dextérité elle se sentait souvent incompétente et inutile dans sa famille, elle préférait son destin à celui de sa sœur cadette. Joranne ayant quant à elle hérité du talent maternelle était confinée à la maison entourée de ses fils et aiguilles.

Tout allait plutôt bien pour Maëra jusqu’au jour où elle apprit la nouvelle obsession de son père. Celui-ci, grâce à son importante fortune avait réussit à se procurer un titre de la basse noblesse, toutefois cela ne suffisait pas à son désir de renommée. Pas plus que son talent d’ébéniste et la gestion de son commerce qui lui rapportait énormément sans trop d’effort. Il avait comme dernière ambition de marchander les épousailles de sa fille avec Humphrey de Barbot. Cet homme de dix ans l’ainé de Maëra, était selon les rumeurs qui couraient à son sujet plutôt frivole, grand défenseur de l’abus au sourire bien vulgaire auquel s’agençait bien ses mains baladeuses. Cependant, il était le fils ainé du Duc de Barbot qui lui possédait la réputation d’un sincère et grand propriétaire, ses employés n’avaient pas à se plaindre, mais son manque de dureté n’avait pas facilité l’éducation de ses enfants qu’il désespérait de redresser afin de les lancer dans la société. Ainsi lorsqu’il avait vu en la fille de sieur de Frontellier qui s’imposait de plus en plus dans la société, une compagne possible pour son fils, il avait demandé bien peut en dot ou conditions. Ainsi le mariage fut rapidement conclu pour le bonheur des deux pères.
Lorsque Maëra avait apprit la nouvelle, elle n’avait pu réagir ou opposer sa résistance, son père lui imposait sans possibilité d’échappatoire un sombre futur auprès d’un homme qui ne l’aimerait pas spécialement. Lorsqu’elle avait tenté d’expliquer ses réticences à s’engager, elle avait reçut une puissante gifle qui lui avait fait voir les étoiles. Le soir même, étalée sur son plancher, pleurant avec grande sincérité, elle avait levé les yeux vers la fenêtre. Voyant au travers des larmes noyant ses yeux l’immensité du ciel miroité tel les vagues de la mer si près, si libre, si attirante elle s’était jurée ne pas accepter cette situation son combattre. Elle pouvait réagir puisque son bien-être était en péril.
À petits pas, dans le noir de la nuit, elle avait ramassé ses plus importantes possessions, avait prit dans le salon de son père une partie de sa fortune ainsi que la précieuse rapière qu’elle chérissait, puis était sortie en catimini pour rejoindre la plage à la course. Elle ne put s’empêcher d’être éblouie par la beauté du paysage nocturne doucement éclairé par une lune pleine. Apercevant la petite embarcation que son père utilisait pour ses voyages d’affaires, elle avait décidée malgré son inexpérience d’y embarquer et d’aller se promener sur les flots. Elle espérait bien ainsi pouvoir calmer son esprit afin de trouver une solution à ses problèmes. Elle serrait dans sa paume la ronde pierre d’ambre sur laquelle quelques unes de ses larmes tombèrent alors que le désespoir continuait de la submerger. Ainsi, Maëra resta longtemps, dans un état second entre l’inconscience et le rêve, alors que le bateau dérivait sous les vagues et le vent qui s’était levé.
Le soleil s’élevait déjà haut dans le ciel lorsque différents bruits tirèrent la jeune fille de son sommeil troublé. Se relevant de l’inconfortable position qu’elle occupait dans le fond de l’embarcation, elle put contempler un paysage qui lui était entièrement inconnu. À quelques lieues de sa position, elle apercevait les contours d’une île où il semblait y avoir du mouvement. En mettant ses mains en visière et en plissant les yeux elle crut même apercevoir quelques embarcations. Après avoir replacé ses cheveux et ses vêtements elle entreprit de fermer la petite voile contre laquelle le vent se jetait afin de ramer avec toute la vigueur de ses bras pour se rapprocher des habitants qu’elle détaillait de plus en plus. Elle se disait que parmi toutes ces bonnes gens se trouverait bien quelqu’un pour la renseigner sur le lieu ou elle avait échoué et pour lui indiquer comment rentrer chez elle.
Maëra souriait à l’idée de la nouvelle aventure qui s’offrait à elle, toutefois, elle se maudissait aussi de l’initiative prise. Car bien qu’ainsi elle se trouvait libre, elle se sentait laissée à elle-même à un point tel qu’elle ne savait plus que faire de cette liberté. Son cœur se serrait alors qu’elle pensait aux conséquences des ses actes irréfléchis, à la douleur qu’elle devait imposer malgré elle-même à son père. Elle se demandait bien quelle serait la réaction de ce dernier et les démarches misent en œuvre lorsqu’il aurait remarqué la disparition de son bateau, d’une partie de sa fortune et de sa fille ainée, monnaie d’échange contre une plus grande noblesse.

La malédiction: La malédiction l’affecte assurément puisqu’elle est séparée de tout ce qu’elle a connu. Toutefois, bien qu’elle aimerait retrouver une vie un peu plus prévisible, elle prend cette expérience imposée par le destin comme un don du ciel qui lui permettra de vivre de merveilleuses expériences. Ainsi elle ne recherche pas plus que ça le moyen de rentrer chez elle bien qu’elle ne refuserait pas l’aide de qui que ce soit. Elle serait plutôt dans l’embarras si elle voyait apparaitre en Orellon l’une de ses anciennes connaissances puisqu’elle ne sait pas comment elles ont réagit à sa disparition.
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Message  Admin Ven 27 Fév - 1:32

C'est d'une qualité sans précédent ici, tu as une plume et un souci du détail incroyables. Bravo!

(Pour tous ceux qui seraient tentés de lire en diagonal, ravisez-vous, la longueur du texte est proportionnelle à son intérêt)

Accepté!
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