Une Visite (suite 1)

La dame d'une quarantaine d'année, flanquée du colonel devenu tout d'un coup docile, arriva à une boutique de la plaza et y entra par la porte à double battants, reluisante et richement décorée, faisant état de la condition financière du tenancier.

Un homme maigre à la mine grise salua bien bas la bourgeoise en l'appelant "madame DesFougères".

Elle le présenta: Voici Henri, notre majordome et principal vendeur.

Le bâtiment, pas tant vieux, comptait un deuxième étage ainsi qu'une cave en guise d'entrepôt pour objets d'arts. La pièce du magasin recelait des peintures tantôt colorées, tantôt sobres, des sculptures de bronze ou d'argile, des vases précieux ainsi que des représentations d'art naïf, originaires des tribus reculées des îles indigènes.

Au fond de la pièce somnolait un homme au regard lourd, au minois ridé et aux rondeurs...remarquables, signes, soi dit en passant, d'une grande richesse.

Le colonel suivit la dame avec un air très distrait car il pensait a plusieurs chose en même temps qui avait pas réussit a résoudre durant sa journée. Arriver, à la boutique de la dame au centre de la plaza William fut très surpris de voir qu'elle était si richement décorer. En attendant la voix de la dame lui dire qui était cet homme le colonel pris un air un petit peu plus grave sans trop le faire remarquer a ses gens car dans son livre a lui personne ne devait avoir quelqu'un qui était plus bas que soi même. Il décida quand même d'avoir un peu de politesse et serra la main d'Henri et lui dit

''Bonjour cher monsieur je suis ravi de faire votre connaisance et moi je me présente je suis le colonel Weber de la garde royal de sa majesté''

IL lacha la main de l'homme et attendit sa réponse

À ces mots, dame DesFougères émit un gloussement de surprise, elle ne savait pas qu'elle tenait dans ses jupes un éminent colonel au service de l'Empire. Le servant, de son côté se contenta de sourire gentiment au garde impérial en lui faisant signe d'observer la belle marchandise que possédait son maître.

"Je suis fort honoré de votre brillante présence aux côtés d'un humble majordome tel que moi. Puis-je attirer votre attention vers ce superbe vase signé Govry, le plus grand artiste Orellois dans le domaine de la porcelaine? Le vase est authentique, et remarquez les fines inscriptions en or détaillées par un procédé à base de feuilles d'or minuscules soufflées à même..."

"Silence" d'interrompre madame DesFougères "je suis fort satisfaite de vos talents de vendeurs Henri, cependant vous dérangez notre très noble colonel, venu ici pour affaires de haute importance."

Henri effectua une courbette puis s'esquiva en arrière du comptoir du magasin.

La dame semblait bien déçue de voir son mari ronfler devant tout client potentiel.

Il écouta le majordome d'une oreille très distraite car il observait plus la dame du coin de l'oeil parce qu'elle était de son goût. Il fût surpris de voir la belle dame avoir autent de contrôle sur son majordome quand elle lui donna des ordres mais décida de pas lui en parler devant l'homme en question. A la place il se tourna plûto vers la dame et changa tout de suite son air pour abordée un air plus joyeux et lui demanda

''Quel genre de travail j'aurait a faire dans votre humble bâtisse madame''

En disant cela il se penccha pris la main de la dame et l'embrassa

La bourgeoise émit un sourire empreint de cette pointe de sadisme que toute femme mariée semble démontrer sporadiquement à l'homme de sa vie. Elle était surprise de cette gentillesse de la part de William et ne savait trop comment y réagir. Elle se contenta de revenir à ses bonnes vieilles habitudes.

Elle se dirigea vers son mari qui ronflait, prit un vase à fleur quelconque qui servait de décoration en l'humble magasin puis versa tout le contenu du vase sur la face de son doux mari.

Celui-ci se réveilla, bruyamment, poussant force cris de contestation puis sembla se rappeler qu'il était un homme important dans un endroit important. Il regarda sa femme avec un air de défi, leva son énorme bide non sans un râlement vélléitaire de grâce puis souhaita la bienvenue à son... client? Non ce n'était décidément pas un client, accoutré comme il l'était. Il était plutôt l'homme dont il avait besoin pour affaires de plus haute importance.

Tout le processus de questionnement du gros propriétaire s'était lu sur son visage qui n'affichait pas la plus grande subtilité. Dame DesFougères lui souffla quelques mots à l'oreille.

"Ah! vous êtes lui! celui que je cherchais. Un être ...(il cherchait ses mots) dénué de malice. Voilà quelque chose d'important de nos jours, ça ne se trouve plus de nos jours des gens comme vous. Dans le temps de ma gouverne, ce n'était pas comme ça. Tout le monde travaillait pour recevoir son dû. C'était le bon vieux temps. Si seulement ce temps pouvait revenir. Ce temps-là était... spécialement honnête et juste. C'est moi qui vous le dit, ça se dirige pas vers du mieux de nos jours. Les gens ne sont pas honnêtes de nos jours. Un jour, vous le comprendrez vous aussi monsieur...? "(il demandait à savoir le nom de William)

William fût surpris de voir une telle réaction de la dame quand il fit un baise main mais ne fût pas surpris du geste quelle posa sur son mari qui ronflait sur sa chaise sans même savoir qu'il avait quelqu'un dans sa boutique.Après le réveil subite de l'homme Weber antendit quelques instants et alla serrer la main de l'homme avec beaucoup d'entrain et il lui dit

''Bonjour monsieur je suis le colonel William Weber grand serviteur de l'empire et garde royal de sa majesté et vous quel est votre nom''

Après cette phrase le colonel fit quelques pas vers l'Arrière pour laisser le temps a son interlocuteur de répondre

L'être mi-homme mi-bedaine lissa les poils de sa moustache en étudiant, de la tête aux pieds, le fier-à-bras qui se disait colonel. Remarquant les badges de l'officier avec un air appréciateur, celui d'un critique d'art, il fit une courbette dans l'étendue des possibilités que lui offraient sa rondeur.

"Je, Sieur Gemanje DesFougères, est honoré de recevoir en sa modeste boutique un serviteur de la garde royale de sa sainteté l'empereur. Sachez que ma douce huitième... moitié est venue vous cherchez pour que vous accomplissiez une quête pour l'honneur de l'art lui-même. J'aimerais que vous alliez chercher pour moi de l'art naïf chez nos amis de la tribu des Iguanes. J'ai un contact là-bas. Je vous paierais grassement pour que vous fassiez ce voyage pour moi. Comprenez que l'art naïf prend de la valeur ces temps-ci, la demande est forte car les Wertherborans commencent à apprécier toute l'étendue de la subtilité des nuances artistiques tribales. Je vous conseillerais évidemment de vous faire accompagner, si vous trouvez quelqu'un pour, car le navire que je puis vous prêter ne se navigue pratiquement pas seul. L'idée de la quête vous plait-elle?"

Dame DesFougères jeta un regard suppliant en direction du colonel

Écouta très attentivement ce que disait l'homme car Weber aimait bien faire des voyages en haute mer.A la fin de ses explication le colonel s'empressa de répondre

'' je suis d'accord pour votre mission mais j'aurais besoin de quelques petits chose avant de partir comme la carte pour savoir ou l'îles est située''

Après cette phrase il se tourna vers la dame et arrêta ses yeux dans les siens,Après quelques minutes D'attentes et se retourna vers l'homme et lui dit

''Je n'aurait pas besoin de votre bateau car moi même j'en possède un qui peut aller en haut mer mais ,pour la personne qui pourrait m'accompagner j'ai pensé a madame DesFougères car avec son expériences dans l'art elle pourrait m'aider a choisir les toiles qui sont appoprier''

Il recula et espéra que l'homme dise oui car comme sa il pourrait courtiser cette jolie dame sans être inportuner par l'homme et a son tour il se tourna vers l'homme et lui lanca un regard supliant

Sieur Gemanje DesFougères continuait de se lisser la moustache, se donnant de l'importance de cette façon de même qu'en affichant un regard grave malgré la légèreté de l'atmosphère.

"Il n'y aura aucun problème pour la carte mon colonel, (Il disait ces deux mots avec une apparente feinte révérence) cependant.... Êtes-vous tombé sur la tête? Ma frêle créature? Partir comme une sauvage dans les méandres tropicaux des îles indigènes? Non! nonnonnononononon.... Dans mon temps, ces choses là ne se proposaient même pas. Aujourd'hui les jeunes boucs se croient tout permis. Non! Quand je parlais d'un compagnon, c'était quelqu'un qui sait naviguer et se défendre. Allez en trouver un, promettez-lui une somme considérable et revenez me voir ensuite. D'abord vous n'aurez pas besoin de connaître l'art. C'est une commande que je passe à mon ami Bouwa Amibidigoui. Je vous donne un parchemin contenant mes indications artistiques sur ce que je désire comme produit. Alors partez chercher votre compagnon de quête, je préparerai le tout d'ici-là."

Dame DesFougères, comprenant son influence sur le bellâtre, voulait plutôt se faire la récompense au bout de la quête, elle tenta de mettre son décolleté en évidence afin de le lui démontrer.

Il regarda le geste de la dame avec beaucoup de plaisir et se dit qu'il allait se récompenser lui même avec sa femme après la quête

Après les deux phrase dite par l'homme William les considéra pendant quelques minutes et fût content de la premier mais il fût surpris de la réaction que l'homme avait fait pour la deuxième.Pourtant il demandait pas la terre mais en tout cas. il dit a l'homme

''Je n'ai pas besoin d'Accompagnateur car j'ai un bateau et des hommes qui savent très bien se battrent ses pour sa que je veux que la missions comment tout de suite ''

Il recula et posa un regard rempli d'Amour vers la dame qui voulait tout dire.Il posa se geste car elle avait elle même poser un geste oser

Le visage de Gemanje, qui avait pris une teinte pourpre, commença à perdre sa couleur lorsqu'il comprit plus précisément la position qu'occupait M. Weber. Colonel était la délégation du Lieutenant-colonel régional, qui est lui-même la délégation du Général du comté qui est lui-même délégué par nul autre que les Commodores, valables pour l'archipel, qui sont tout juste au-dessous de son éminence le Ministre de la Marine qui est, selon sa personne, entièrement dévoué à sa sainteté l'Empereur (situé à l'extérieur d'Orellon).

En bref, Sieur DesFougères comprit que Weber avait certains moyens à sa disposition et songeait à s'en faire un allié plus régulier. Il renonça à sa demande:

"Je ne savais pas qu'à votre guise, vous aviez à votre disposition un véritable équipage impérial. Je vous laisse vous encquérir de cette tâche sans plus tarder dans ce cas."

Le bourgeois obèse se mit à écrire sur un parchemin avec la plume à écrire qui gisait non loin. Après quelques minutes, le papier était terminé et fut scellé expressément puis soigneusement rangé dans un étui cylindrique en cuivre luisant.

"Voilà! Trouvez Bouwa Amibidigoui à l'île des Tétards, ils habitent à la pointe sud-est de l'île. Voici votre carte et voici votre avance!"

Il sortit de sa besaçe une bourse en cuir contenant plusieurs piécettes de platine, un montant avoisinant la centaine de pièce.

"Vous en aurez le triple..." dit-il avec un sourire en coin.

[Suite au Port de Wertherborough, commence le post stp]